La saga du documentaire «On est au coton»
Avant de côtoyer le gratin cannois ou hollywoodien, le cinéaste Denys Arcand a fait ses classes au sein de l’Office nationale du film. En septembre 1968, alors qu’il est encore dans la vingtaine, il entreprend le tournage de «On est au coton». Ce documentaire en noir et blanc de plus de 2 heures 40 fait de la fermeture de l’usine Penman’s de Coaticook la toile de fond d’un large panorama de l’industrie textile, un secteur menacé dans lequel œuvrent plusieurs milliers de Québécois.